En Afrique du Sud, l’Apartheid (aboli en 1991) a eu pour conséquence moins connue de détruire l’agriculture familiale au profit de l’extraction de l’or. Seules quelques grandes fermes blanches fournissaient les marchés alimentaires, et les Noirs habitant les ghettos étaient obligés de travailler dans les mines pour subvenir aux besoins de leurs familles.
En 1982, l’association Abalimi Bezekhaya a été créée à Nyanga, un des plus grands ghettos du Cap, dans le but de promouvoir l’agriculture urbaine comme vecteur de justice sociale.
Depuis, l’association a elle-même créé deux jardins partagés dans deux quartiers défavorisés du Cap, permettant aux habitants de se former et s’approvisionner en légumes bio. Elle aide aussi chaque année une cinquantaine de jardins partagés et de nombreux micro-maraîchers.
Photo © Jéromine Derigny / Reporterre
Pour en savoir plus sur le rôle des jardins partagés dans les quartiers pauvres du Cap, retrouvez <ICI> l’intégralité de l’article "Dans les quartiers pauvres du Cap, des jardins partagés pour manger bio" paru le 28 juin dans le quotidien en ligne REPORTERRE.
Bonne lecture !