Le jardin compte 6 récupérateurs d’eau pluviale. Ils récupèrent l’eau du toit de la maison des associations, stockée dans des tonneaux en plastique. L’eau n’est pas filtrée, ni pompée.
Les tonneaux fonctionnent en vases communiquants :
Un tuyau muni d’un robinet relie la gouttière à un des récupérateurs. Les 6 récupérateurs sont quant à eux reliés par un tuyau unique. Cela signifie que tous les récupérateurs sont remplis uniformément. Si celui qui est relié à la gouttière est plein, alors ils sont tous pleins – il faut donc fermer le robinet : il y a une flèche qui indique les positions ouvert/fermé.
Un autre tuyau (type arrosage) est branché en bas d’un des tonneaux ; quand on baisse le tuyau dans l’arrosoir, l’eau coule toute seule. Les 6 récupérateurs sont donc connectés, avec une sortie d’eau unique.
Les tonneaux sont fermés par des couvercles afin d’éviter les risques de ponte de moustiques. Des plantes grasses ont été plantée au-dessus de certains bidons.
Toute l’équipe des jardiniers s’est familiarisée avec ce système. L’expertise d’un jardinier bricoleur a donc été partagée.
Pourquoi des récupérateurs ? Le jardin n’ a pas d’accès à l’eau, pas de compteur ; il fallait donc apporter de l’eau par un autre moyen.
La gestion de l’eau est en accord avec la démarche biologique globale du jardin : récupération de l’eau, des déchets (compost), le paillage, la permaculture, …
Les avantages : gratuit ; quand il pleut, c’est très efficace.
Les inconvénients : s’il ne pleut pas, pas d’eau… !
Précaution : Entretien : pour l’hiver ils doivent être vidés et fermés afin d’éviter qu’ils ne se fendent. Il y a eu un chantier de clôture d’entrée dans l’hiver entre jardiniers.
Coût : C’est un jardinier bricoleur qui a récupéré les tonneaux gratuitement (après s’être assuré de leur non nocivité) et a percé les trous pour les connecter entre eux. Le système qui se met sur la gouttière a quant à lui été acheté avec l’argent reçu des adhésions.